NOURRISSONS (1 jour à 3 ans)
Le rôle du psychomotricien auprès du tout petit est fondamental. Il accompagne la construction des bases du développement psychomoteur du bébé nécessaire aux acquisitions et aux développements futurs.
Dans le cadre de la petite enfance, le psychomotricien est notamment amené à faire :
-
de la prévention et du dépistage des troubles liés au développement psychomoteur,
-
du soutien à la parentalité,
-
de l’orientation vers les structures de soin si nécessaire,
-
de l’accueil auprès des enfants porteurs de handicap et de leur famille,
-
de la formation auprès des équipes.
Ainsi, la prise en charge psychomotrice auprès des nourrissons concerne particulièrement :
-
Le retard de développement psychomoteur (acquisition des schèmes moteurs et des postures avec les retournements, la posture assise, la station debout, l’équilibre de la marche…).
-
Les troubles du tonus musculaire (hypotonie ou hypertonie).
-
Les troubles émotionnels (états d’excitation, irritabilité excessive…).
-
Les troubles du rythme du sommeil.
-
Les troubles sensori-moteurs.
-
Les perturbations dans l’installation des interactions (troubles du tonus, troubles du regard, difficultés de mise en place des jeux…).
-
Les retards dans les coordinations oculomotrices.
-
Les besoins d’accompagnement du dialogue tonico-émotionnel entre parent(s) et enfant.
-
Les situations de handicap.
-
Dans certaines situations de prématurité.
ENFANTS (4 à 10 ans) et ADOLESCENTS (11 à 19 ans)
Le psychomotricien soutient et accompagne le développement psychomoteur de l’enfant. Il cherche les liens entre les facteurs neurobiologiques, génétiques, psychologiques et sociaux selon sa maturation cérébrale afin que l’enfant puisse s’adapter au mieux à son environnement.
Dans le cadre de l’enfance et de l’adolescence, le psychomotricien étudie et rééduque :
-
L’activité neuromotrice (lois de développement et de la maturation neurologique, tonus musculaire, équilibre, coordinations/dissociations, équipement sensoriel, équipement moteur, latéralisation),
-
La dimension tonico‐émotionnelle (qualité de la posture, tonus, gestualité intentionnelle, construction du schéma corporel, image du corps),
-
La dimension cognitive (l'espace et le temps),
-
La dimension de l'identité, psychoaffective et psychosociale (émotions, interactions, habiletés sociales).
Ainsi, la prise en charge psychomotrice auprès des enfants et adolescents en libéral concerne principalement :
-
les troubles du développement intellectuel,
-
le trouble du spectre de l’autisme,
-
le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité,
-
le trouble spécifique des apprentissages (Les dysgraphies développementales, troubles graphomoteurs…),
-
les troubles moteurs (Trouble développemental de la coordination, stéréotypies motrices, paralysie cérébrale…),
-
le Haut potentiel intellectuel,
-
la trisomie 21,
-
les problématiques psychocorporelles.
ADULTES (20 à 60 ans)
Auprès des adultes, le psychomotricien intervient principalement dans le cadre d’un bouleversement du corps et de l’identité ou bien dans le cadre de pathologies diagnostiquées.
Ainsi, la prise en charge psychomotrice auprès des adultes en libéral concerne principalement :
-
Les troubles de l’image du corps et du schéma corporel.
-
L’agitation et les troubles du contrôle des impulsions.
-
L’inhibition psychomotrice.
-
Les manifestations psychomotrices des douleurs aiguës et chroniques.
-
Les troubles moteurs (marche, équilibre, neurofibromatose, paralysie cérébrale…).
-
Les troubles de la régulation tonico-émotionnelle.
-
Certaines pathologies psychiatriques (Troubles de stress post-traumatique, troubles anxieux, addictions…).
SENIORS (61 ans et plus)
Le psychomotricien accompagne et soutient les bouleversements dans les différents domaines de la vie impactés par le processus de vieillissement.
Ainsi, la prise en charge psychomotrice auprès des seniors en libéral concerne principalement :
-
Le ralentissement psychomoteur.
-
Les manifestations psychomotrices des douleurs aiguës et chroniques.
-
Les symptômes psycho-comportementaux (agitation, dépression…).
-
Les troubles neurocognitifs (parkinson, Alzheimer…).
-
Les troubles moteurs (marche, équilibre, prévention des chutes…).
-
Les troubles de la régulation tonico-émotionnelle.
-
Les troubles de l’image du corps et du schéma corporel.